Oui mais, (presque) tout reste à faire pour concilier l’inconciliable, gérer les injonctions contradictoires en matière d’aménagement des territoires, d’urbanisme, de qualité de l’habitat, de cadre de vie, de projet de vie, de respect de l’environnement, d’économie des espaces artificialisés.
Nous évoluons dans un champ de forces où les radicalités paralysent la discussion et l’esquisse des solutions.
Pourtant, une forme de tectonique des plaques, que l’on ne peut ignorer, est à l’œuvre : la « maison + jardin » reste l’objectif majoritaire de forme d’habitat de la famille. L’ouest-tropisme pousse des populations et des entreprises, toujours plus nombreuses à se déplacer vers la façade atlantique. La vie métropolitaine des grands centres urbains, comme Rennes, Nantes ou Angers, présente beaucoup d’avantages (proximités des services, des transports, des commerces) mais a aussi ses inconvénients (prix du logement, pollutions, sentiment d’insécurité).
Les réponses en matière d’aménagement sont largement intégrées dans les planifications et les documents d’urbanismes : Sraddet, Scot, Plu(i), Plh qui régulent et imposent des principes de densité, de typologie, de mixité. Les lois (codes de la construction, de l’urbanisme, de l’environnement) norment et encadrent strictement les autorisations données.
Plus spécifiquement, à l’échelle de la réalisation des projets, les mises en œuvre s’adaptent aux nouvelles contraintes et obligations : plus de logements à l’hectare, limitation des largeurs de voirie, priorisation des cheminements doux, traitement des eaux.
L’alternative radicale serait de ne rien faire, de ne plus construire de nouveaux logements, de ne plus accueillir de nouveaux habitants, de figer la situation en place, de donner en quelque sorte la prime aux premiers (derniers) arrivés.
Sans être parfaitement vertueux, les projets d’aménagement et les nouvelles infrastructures intègrent toujours davantage de paramètres pour réduire l’impact sur l’environnement.
Le bilan carbone d’une opération d’aménagement « classique » se répartit en termes d’impact entre la viabilisation (routes et réseaux principalement) à hauteur de 10 % et les constructions (maisons, artificialisation de surfaces connexes) à hauteur de 90 %.
Il existe encore des leviers sur le premier terme de l’équation : choix des matériaux des revêtements et des canalisations, traitement des bordures, des espaces verts. Les nouveaux projets intègrent ces orientations.
Le levier principal réside dans la construction (90 % du bilan carbone). Le choix de matériaux biosourcés et réutilisables et d’isolations performantes permet de réduire de 50 % les émissions de CO2.
Les projets imaginés par Acanthe proposent d’imposer des « quotas » des constructions répondant à ces critères grâce à des maisons en ossature bois et plus particulièrement dans les secteurs très denses des opérations, dédiés aux logements sociaux ou aidés.
Enfin, si on ne peut neutraliser totalement le bilan carbone sur une opération, des solutions de compensation peuvent être déployées. A titre d’illustration, par la plantation de 110 arbres par maison traditionnelle et de 60 arbres pour une maison en ossature bois.
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Limiter, réduire, compenser : Acanthe s’engage en réflexion et en actions pour réconcilier Logement et Environnement.
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